Personne isolée car elle n'aime pas les gens

J’aime pas les gens !

Ah, la vie sociale ! Un véritable casse-tête pour certains, une source infinie de divertissement pour d’autres. Mais que se passe-t-il lorsqu’on préfère la compagnie de son chat à celle des humains ? Aujourd’hui j’ai envie de vous racontre l’histoire de ma petite nièce, L., 19 ans, qui semblait en vouloir à la terre entière. Ses parents ont été assez démunis face à son attitude, et pour être honnête moi aussi. Le souci reste d’identifier les causes du problème : est-ce une simple timidité, une phobie sociale ou quelque chose de plus profond ?

Timidité ou bien plus ?

Dès son plus jeune âge, L. a toujours été réservée. Elle préférait observer plutôt que participer, se cachant souvent derrière ses bouquins plutôt que de jouer à la poupée avec les autres enfants. À l’école, c’était plutôt « fond de la classe » que « sous les projecteurs ». Mais bon, on se disait que c’était juste de la timidité à l’époque.

Quand la peur des autres devient un fardeau

Mais au fil des années, la timidité de L. a pris des proportions de dingue. Les sorties, les repas de famille, même commander un truc au resto… tout ça devenait des montagnes russes émotionnelles pour elle. L. se sentait jugée H24, comme si tout le monde la dévisageait en permanence, et ça lui foutait un malaise pas possible.

La spirale de la dépression

À cause de cette peur des interactions sociales, L. s’est peu à peu renfermée sur elle-même. Les soirées entre potes ? Non merci. Les coups de fil ? Même pas en rêve. Sa chambre est devenue une sorte de bunker où elle se cachait de ce monde qui lui semblait hostile. Et la tristesse a commencé à pointer le bout de son nez, suivie de près par ce sentiment d’impuissance qui la bouffait de l’intérieur.

Et si c’était la faut d’une « personnalités évitante » ?

Les parents de L. ont fini par l’emmener voir un psy, qui leur a dit que son comportement présentait des similitudes avec les personnalités évitantes. Ces personnes préfèrent éviter les situations sociales par peur du jugement ou de l’humiliation. Pour elles, l’isolement devient un moyen de se protéger, même si cela signifie sacrifier les relations interpersonnelles.

Que faire dans ces cas-là ?

Mais heureusement, ses parents ont pas attendu que la situation dégénère complètement. Ils ont mis en place toute une stratégie pour aider L. à se sentir mieux et à retrouver un peu de sociabilité. Ils ont commencé doucement, en l’emmenant à des petits événements avec des amis proches, en lui proposant des activités où elle se sentait plus à l’aise. Et petit à petit, les choses ont commencé à s’arranger.

Aujourd’hui, L. va carrément mieux. Elle est toujours pas fan des foules, mais elle arrive à gérer ses peurs et à profiter des petits moments de convivialité. Elle s’est même fait de nouveaux amis et a trouvé un job dans une librairie, où elle se sent super bien. Comme quoi, je veux terminer mon récit du jour par une lueur d’espoir : avec un peu de soutien et beaucoup d’amour, même les plus timides peuvent trouver leur place dans ce monde de fous 🙂